Premier billet, premier point
Aujourd'hui marque un moment important pour moi : il me reste officiellement deux chapitres à écrire pour terminer mon premier roman.
De quoi s'agit-il ?
J'aime dire que j'écris du fantastique burlesque, La malédiction du lapin.Merci aux Discord de Nelly Chadour et de Projet Sillex, c'est avec le concours de certain(e)s de leurs membres que j'ai réussi à en faire le pitch que voici :
Il n'est pas aisé de rester sain d'esprit quand un lapin vous rend immortel. C'est ce qui est gênant au sujet d'Éric, car lui seul détient le pouvoir de sauver l'humanité de l'ultime conflit qui oppose les Cieux aux Enfers.
Cette histoire est vieille de 15 ans.
J'en ai eu l'idée à la lecture de l'excellent roman Lestat le vampire d'Anne Rice qui m'avait fait m'interroger au sujet de l'immortalité. Que ferais-je si je ne mourrais pas ?A cette époque, j'étais coloriste de BD et je m'essayais à l'écriture de scénarios. Naturellement, j'en parlais à mon entourage et à l'un de mes copains, Kris (excellent scénariste dont je vous engage à lire l'œuvre bien que nous nous soyons perdus de vue. S'il venait à me lire, je te fais un bisou). Nous avons un peu travaillé ensemble sur le projet. Je lui transférais les reines de l'écriture, pensant avoir les capacités de le mettre en images. Rapidement, nous avons pensé en faire une comédie jusqu'à ce que le projet tombe à l'eau pour une raison dont je ne me souviens pas.
Voici la couverture du dossier et un extrait (les dessins appartiennent à Fred Delsaux, bien sûr) :
Un ou deux ans plus tard, je quittais le monde de la BD pour une activité plus rémunératrice (j'étais pauvre) et j'en dessinais les pages en dilettante, le soir après le travail. A raison de 16 à 20h00 de dessin par planche, je ne suis pas allé plus loin que 21 pages de ce qui s'appelait à ce moment-là El Calavera Celtico - La maldicion del conejo.
La couverture et un extrait :
Le projet est resté dans mon passé avec mes envies de dessin et de bandes-dessinées, rangé au fond de mon cerveau quelque part de peu accessible.
Du scénario au roman.
Cela faisait longtemps que me titillait l'envie de me remettre à l'écriture, pas de BD non merci, j'en ai suffisamment fait les frais. Comme mon histoire d'immortel (entre autres) me revenait parfois en tête, je me suis dit que l'occasion était idéale pour l'adapter en roman, ma première et à ce jour unique tentative de m'essayer à cet exercice.En septembre 2020, le départ pour trois ans de mon épouse et mon fils pour l'étranger a été le déclic.
Quitte à vivre éloigné de ma famille de manière régulière (malgré une empreinte carbone horrible, je peux les voir autant que la crise sanitaire nous l'a permis), autant mettre du temps de loisir à disposition de ce projet. Me voici presque deux ans plus tard dont un break de six mois à achever, aujourd'hui, le premier jet de mon vingtième chapitre sur vingt-deux.
J'écris ce billet, une autre première fois.
Depuis mon dix-neuvième chapitre, je suis gagné par les doutes et que je ressens le besoin de les étaler quelque part. Je les livre ici pèle-mêle : le bien-fondé de mon intrigue, celui de mes parties, de mes scènes, mes essais sur les langages, certains points de vue que j'expose, mon humour, la vulgarité de quelques personnages, la bêtise qui les distingue et, surtout, la crainte que tant de temps passé à écrire trouve une issue décevante.Si j'écris avant tout pour mon plaisir, il serait hypocrite de cacher que je le fais avec l'espoir d'être lu, entendez que l'objet livre existe. J'ai eu maintes discussions avec des autrices, des auteurs publiés à comptes d'éditeur ou d'auteur et non publiés, toutes et tous passionnés. Ensemble, nous avons fait plusieurs tours de la question de la publication en tant qu'objectif et tous les échanges m'ont été utiles. Il n'empêche que l'objectif de voir cette histoire publiée est prégnant. Oh, je ne vais pas jusqu'à imaginer pouvoir en vivre, car peu d'autrices et d'auteurs y parviennent ; je n'y compte pas pour avancer. Ce que j'aimerais, c'est que La malédiction du lapin soit lue pour pouvoir un jour, quelque part, en discuter avec celles et ceux qui l'auront aimée, appréciée ou même détestée. Bon, un peu moins qu'avec les autres, mais quand même et à condition qu'il y ait de la gentillesse, sinon je pleure. Ce n'est pas vrai, je ne pleure que devant des films.
Bref, je suis aussi anxieux que curieux de savoir où cette aventure de longue haleine ira.
Si tu m'as lu, tu mérites des bisous de remerciement.
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